Mali, décembre 3 -- Le Syndicat national de la Santé, de l'Action Sociale et de la Promotion de la Famille, qui a décrété, le mardi 1er décembre, une gréve de 4 jours, ne semble pas veiller au respect du service minimum. En tout cas, selon les témoignages d'une dame, qui avait amené nuitamment son pére souffrant de difficultés respiratoires aux urgences au Point G, c'est une absence totale du corps médical, des portes fermées et un calme de cimetiére qu'elle relevé sur place.

La gréve est un droit pour tous les travailleurs regroupés au sein d'un syndicat. Mais elle répond à certaines exigences, notamment, le dépôt d'un préavis 15 jours avant le début de l'arrét de travail et le service minimum, indispensable dans un secteur aussi sensib...