Mali, février 27 -- Si les deux prorogations du mandat des députés (pour le 30 juin 2019, puis le 2 mai 2020) a fait couler beaucoup d'encre et de salive, la programmation des législatives pour le 29 mars (premier tour) et le 19 avril (second tour là où c'est nécessaire), fait paradoxalement du gouvernement la cible de tirs groupés des partis d'opposition et de certains experts comme M. Ousmane Sy, le «Monsieur Décentralisation» et ancien ministre (notamment de l'Administration territoriale et de la Décentralisation). Le pays doit-il alors continuer à reporter le scrutin pour des raisons d'insécurité et se conformer ainsi à un agenda imposé par les terroristes ?

«Dans un Mali en guerre, l'Etat veut organiser une élection pour se conforme...