Mali, août 19 -- Déception et désespoir se sont abattus sur la famille Diarra en cette veille de féte de la tabaski. Pour faire face à toutes les dépenses qu'exigent une féte, le chef de famille avait confié son bélier à un intermédiaire qui devait le vendre.

Il faut dire que le bélier était tout gros, tout gras, bien propre, bien entretenu et ne devait pas avoir son pareil au « garbal » , marché où sont vendus les animaux. Il était donc certain qu'une fois au marché, il serait vite payé. Aussitôt arrivé au marché, l'intermédiaire n'eut aucune peine à vendre le bélier à 200.000 FCFA sans méme que l'acheteur eût marchandé. Séance tenante, les deux cent mille francs CFA sont remis au vendeur uniquement en billets de dix mille francs. Celui...