Mali, juin 24 -- C'est un triste constat. Il y a une indéniable léthargie qui sclérose le sommet de l'État. Depuis au moins trois semaines, il n'y a pas eu de conseil des ministres.

Ibrahim Boubacar Keïta, à Bamako, en aoüt 2018. Le président malien prend lui-méme les choses en mains et veut aller au fond des dossiers. © REUTERS/Luc Gnago

Ibrahim Boubacar Keïta est toujours aux commandes, mais le pays est de toute évidence bloqué, voire, carrément en vadrouille, en tout cas incapable de réunir ses instances de décision avec efficience. Certains observateurs vont jusqu'à dire que IBK est désormais dans une fonction plus virtuelle que réelle; qu'il n'est méme plus dans le rôle d'inaugurer les chrysanthémes, occupé qu'il est par la recherc...