Mali, mars 22 -- Bon nombre de personnes se posent la question de savoir si le cinéma et la télévision sont des organes audiovisuels en concurrence ou en complémentarité.

Un exemple édifiant. L'avénement de la télévision au Mali, le 22 septembre 1983, a été un choc pour le cinéma d'État, à travers notamment le Centre national de production cinématographique (CNPC), devenu à ce jour le CNCM (Centre national de la cinématographie du Mali). Le choc a été d'autant plus traumatisant pour bien des cadres de ce service public que sa survie s'est posée dans leur esprit. Ils la voyaient dépouillée de ses prérogatives d'organe audiovisuel auquel les autorités accordaient un regard de témoin de l'actualité filmée. Surtout, ils ne sentaient l'Etat p...