Mali, janvier 23 -- Chaque fois que j'entends IBK nous dire que «le Mali avance», je me demande s'il y croit, lui-méme, ou s'il y a quelqu'un, dans son auditoire, qui le croit vraiment ou fait méme semblant de le croire.

Il n'y a pas, à mon avis, sur cette terre, de slogan plus vide, plus creux, plus usé. On ne sait, toujours pas, à quoi il se référe et ce que veut dire le président en nous le servant, sinon qu'il semble vouloir nous servir de la poudre de perlimpinpin, nous faire dormir debout, nous prendre pour des «zinzins».

L'avancement, quoi qu'on en pense, doit avoir quelque chose de visible. Il s'agit de poser des actes concrets, de pouvoir les montrer, les mettre à profit et pouvoir les conserver, et cela, idéalement, pour servi...