Mali, janvier 28 -- Les récents propos du PM ont suffi pour mettre le feu aux poudres. Le gouvernement malien à travers son chef, a manqué de tact pour désamorcer une situation explosive. Il avait pourtant la possibilité de calmer le jeu surtout que c'est lui qui est défaillant dans l'application de ses engagements. Le courroux des enseignements se comprend aisément puisque le gouvernement ne tient jamais ses promesses.

En cherchant éventuellement à recruter 15 mille enseignants pour faire face au mouvement des grévistes, le pm ne s'est sans doute pas inspiré des conséquences du licenciement de prés de 1500 enseignants au milieu des années 80 au Burkina Faso voisin. Les conséquences ont porté un coup dur sur le niveau de l'enseignement n...