Mali, août 12 -- Bamako est, on ne peut plus, une ville trés trés vulnérable parce qu'ultra inflammable. La capitale du Bamako est loin d'étre une paillotte, mais elle est d'un contenu physique non indestructible et de grande précarité.

Le combustible le plus commun de cette triste inflammabilité bamakoise est le pneu usé ou usagé. Combustible qui prolifére au rythme de son importation, sans tri ni précaution hygiénique, de l'Occident qui s'en débarrasse à cause de sa vétusté, de sa toxicité et de son défaut de durabilité. Au-delà les déchets d'outils informatiques non recyclables jetés en Europe pour leur dangerosité et ramassés par nos naïfs récupérateurs dans des dépotoirs inimaginables ne faisant aucunement notre fierté.

Dans chaque...