Chad, Juin 1 --   Le candidat tchadien n'a obtenu que 0,52 % des voix, le plaçant en dernière position, loin derrière les autres prétendants. Selon Manany, cette humiliation ne doit pas être relativisée : "le Tchad n’a pas simplement perdu une élection, il a été totalement ignoré." Une diplomatie affaiblie et instrumentalisée Acyl Adoum Manany impute ce "fiasco" à un affaiblissement progressif de la diplomatie tchadienne, qu'il estime avoir été "dépolitisée, puis instrumentalisée par un pouvoir qui confond gouvernance avec autorité militaire". Il critique l'accession au pouvoir du "président Kaka" (faisant référence à Mahamat Idriss Déby Itno) par la force et sans élection réelle, affirmant que depuis lors, la diplomatie n'est plus un out...