Chad, Octobre 22 --   Dans son analyse, l’auteur retrace la genèse du mouvement Boko Haram, né au début des années 2000 dans le nord-est du Nigeria, avant de s’étendre vers le Cameroun, le Niger et le Tchad. Selon lui, la position géographique du bassin du lac Tchad, espace transfrontalier difficile à contrôler, a favorisé l’installation durable de groupes criminels et terroristes, aujourd’hui bien enracinés dans les zones rurales marginalisées. L’étude souligne que malgré les succès militaires annoncés, la menace demeure : entre 2019 et 2022, Boko Haram et sa branche dissidente — l’État islamique en Afrique de l’Ouest (ISWAP) — ont continué de mener des attaques d’envergure contre les forces nationales et les populations civiles.

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