Chad, Décembre 10 -- La désaffection des jeunes filles tchadiennes pour les sciences, et particulièrement pour les mathématiques, dans les lycées est un phénomène préoccupant. Orientées majoritairement vers les séries littéraires, souvent perçues comme plus accessibles, elles se détournent d’un secteur pourtant crucial pour le développement du pays : la statistique. Cette tendance a un impact direct et chiffré. Au sein de la profession de statisticien au Tchad, les femmes représentent moins de 5% des effectifs. Une sous-représentation frappante qui persiste malgré les bons résultats globaux des candidats tchadiens aux concours d’entrée des grandes écoles régionales de statistique et de démographie (basées au Cameroun, au Sénégal ou en Côt...