Chad, Septembre 13 -- Au cœur de cette mobilisation : le décret n°477 de 1992 portant statut particulier des enseignants, jugé obsolète et injuste. « Ce décret est caduc », martèle le secrétaire provincial, Abdelkadre Djibia. Celui-ci rappelle que le texte prévoit plusieurs avantages, dont les indemnités de logement, aujourd’hui dérisoires face au coût de la vie et en comparaison avec d’autres corps professionnels.

« Comment ceux que nous avons formés gagnent 100 000 F alors que nous n’en touchons que 20 000 ? » s’indigne-t-il, en référence aux agents de santé. Les enseignants déplorent également l’absence d’autres avantages prévus, tels que les allocations familiales et prénatales, les frais de mission ou encore les primes liées aux mém...