Chad, Octobre 22 -- Adoptée à la hâte par le Parlement le 3 octobre 2025, la réforme prolonge également la durée du mandat présidentiel de cinq à sept ans. L’opposition, qui a boycotté le vote, qualifie ce processus d’anticonstitutionnel et d’illégitime.

HRW estime que cette révision détruit un garde-fou démocratique essentiel, compromettant l’alternance politique et consolidant un régime à tendance autoritaire. Elle s’inscrit dans une tendance régionale où certains dirigeants d’Afrique centrale utilisent des réformes constitutionnelles pour se maintenir au pouvoir, en contradiction avec la Charte africaine de la démocratie.

L’organisation rappelle que le Tchad est déjà marqué par une forte répression politique, des violations de droits...