Chad, Novembre 25 -- Depuis plusieurs semaines, la bouteille de gaz est devenue un bien rare dans les quartiers de N’Djamena. Les points de distribution sont vides, les files d’attente se forment à l’aube pour quelques unités, et les prix s’envolent. Dans cette situation qui perdure, de nombreux ménages, principalement les femmes, se tournent à nouveau vers le bois de chauffe, pour assurer les repas quotidiens. Un retour contraint vers le bois Dans les concessions de la capitale, le bruissement du fagot crépite plus que jamais. Beaucoup avaient pourtant abandonné cette méthode de cuisson, jugée pénible, dangereuse et nocive pour la santé. La fumée envahit les yeux, le souffle se fait court, mais le repas doit être préparé. « On n’a pas de...