Chad, Octobre 7 -- L’annonce de la fin du partenariat entre l’État tchadien et l’ONG African Parks continue de susciter de vives réactions. Parmi elles, celle du citoyen Abdoulaye Aziber, qui alerte sur les conséquences d’une décision prise, selon lui, « sans explication, sans plan, sans vision ». « Zakouma n’appartient pas à African Parks, certes. Mais il n’appartient pas non plus à l’improvisation », affirme-t-il avec gravité. L’argument repose sur une réalité chiffrée : en 2010, le parc ne comptait plus que 450 éléphants, après le massacre de plus de 4 000 bêtes en moins de dix ans. Quinze ans plus tard, ils sont plus de 630, preuve d’une amélioration sensible de la protection de la faune. Le braconnage a considérablement reculé, la sé...