Chad, Août 1 -- Dans la capitale tchadienne, les flaques d’eau de pluie qui stagnent dans les quartiers deviennent des nids à moustiques et des foyers de bactéries, provoquant paludisme, diarrhées et infections cutanées, notamment chez les enfants. Fatimé, mère de trois enfants dans le quartier Chagoua, témoigne : « Mes deux fils ont eu la fièvre et des boutons sur la peau. Le médecin m’a dit que c’est à cause de l’eau sale devant la maison. » Face à l’inaction des autorités, les habitants doivent se mobiliser : curer les caniveaux, creuser des rigoles d’évacuation, sensibiliser sur l’hygiène et couvrir les zones d’eau stagnante avec du sable ou de la chaux. De son côté, l’État doit renforcer l’assainissement urbain, mettre en place un pl...