Chad, Février 4 -- Bien que l'intervention des équipes municipales est au quotidien, tout semble difficile à dissuader ces jeunes qui préfèrent le bras de fer avec les policiers communaux qu’à la pauvreté et chômage. Selon Moussa Abakar, âgé de 31 ans, qui porte sur son dos un immense ballot d’habit et dans ces mains des chaussures, "c'est compliqué les agents municipaux dérangent. Mais nous sommes habitués à ces tracasseries, souvent il faut attendre le soir pour vendre quelques articles ", indique-t-il, avec un air triste. Comme lui, beaucoup d’autres sont installés tout au long du trottoir. Une belle occasion aux piétons, qui en profitent pour faire leur achat. Ces jeunes, qui ont opté pour la débrouillardise, reprochent aux pouvoirs p...