Chad, Décembre 12 -- La vie quotidienne reflète une inquiétante perte de lien social à N’Djamena. Dans les marchés, les quartiers et même au sein des familles, l’indifférence et l’hostilité semblent prendre le pas sur la solidarité qui faisait autrefois la force de la ville. Rumeurs, jalousies et petits abus de pouvoir deviennent des armes invisibles qui fragilisent les interactions humaines. Cette montée de la méchanceté n’est pas un simple hasard. Le chômage, les inégalités et le manque de perspectives transforment la frustration en agressivité sociale. Les jeunes, souvent marginalisés, reproduisent ce cercle vicieux, rendant les conflits quotidiens quasi inévitables. Dans ce contexte, la confiance entre voisins et au sein des communaut...