Chad, Novembre 26 -- Alors que la prise en charge des victimes devrait reposer sur des mesures d’urgence, des soins médicaux et un accompagnement temporaire, des cas d’abus et d’exploitation apparaissent de plus en plus fréquemment. Ali Moussa, conducteur de mototaxi (« clandoman »), raconte sa mésaventure. Après avoir provoqué un accident mineur, il a immédiatement pris ses responsabilités. « Dès que l’accident s’est produit, j’ai reconnu mon erreur et j’ai conduit la victime à l’hôpital. Nous y sommes restés huit jours, et j’ai tout pris en charge », confie-t-il. Le médecin ayant recommandé un suivi à domicile d’une semaine, Ali a poursuivi son aide en donnant 3 000 francs CFA par jour à la victime pour ses repas, tout en achetant les m...