Dans cette ville du sud, Avril 8 -- Dans cette ville du sud-ouest du Tchad, où le taux de chômage dépasse les 80 %, de nombreux habitants, dont des diplômés de l’enseignement supérieur, se sont tournés vers l’agriculture irriguée, notamment la culture du riz, pour survivre. Mais cette activité de subsistance est aujourd’hui gravement menacée par une pénurie persistante de gaz, comme en témoigne un habitant impliqué dans cette filière. « Ici à Bongor, la majorité des gens sont sans emploi. Pour subvenir à nos besoins, beaucoup d’entre nous, y compris des diplômés, juristes, ingénieurs, mathématiciens, voire un médecin venu du Sénégal, se sont lancés dans la riziculture irriguée. Certains parents sont même allés jusqu’à s’endetter auprès de...