Chad, Mai 20 -- La dernière crise en date dans ce pays porte sur l'arrestation du vice-président Riek Machar. Il s’agit d’une décision qui pourrait compromettre le délicat accord de partage du pouvoir qui a empêché le Soudan du Sud de replonger dans une guerre totale. Figure clé de l'opposition et ancien chef rebelle, Machar a été arrêté cette semaine. Son parti, le SPLM/A-IO, affirme que cette arrestation met en échec l'accord de paix qu'il a signé avec le président Salva Kiir en 2018. Leur déclaration est sans détour : « Les perspectives de paix et de stabilité au Soudan du Sud sont désormais gravement compromises. » Ce n'est pas une exagération. Depuis la signature de l'accord de paix, le Soudan du Sud a réussi à maintenir une coexiste...