Chad, Décembre 17 -- À Mbandaka, ces derniers mois ont mis à rude épreuve les soignants du centre Mama wa Elikya. Face à l’épidémie de virus mpox (anciennement variole du singe), qui se propageait chaque jour un peu plus dans ce chef-lieu de la province de l’Équateur, les personnels de santé ont travaillé dans un climat de peur et d’incertitude, redoutant chaque nouvelle admission dans leurs services. Monique Mulo Itala, infirmière titulaire au centre de santé, était en première ligne. Comme ses collègues, cette quinquagénaire, mariée et mère de cinq enfants, a vécu la période avec une anxiété constante, partagée entre son devoir professionnel et la crainte de ramener la maladie chez elle. « Je craignais d’entrer dans le site d’isolement....