Chad, Juin 20 -- Les États qui se revendiquent comme les garants du droit international, tout en bafouant ostensiblement les principes fondamentaux de souveraineté, de non-ingérence et d’égalité

souveraine des nations, doivent être interpellés sur la portée juridique et politique de leurs agissements. En effet, ces principes, expressément consacrés par la Charte des Nations Unies notamment en ses articles 2, paragraphes 1 et 7 constituent le socle normatif de l’ordre juridique international contemporain. Or, force est de constater que nombre d’États, y compris certains membres permanents du Conseil de sécurité, s’en affranchissent de manière récurrente, sans en assumer ni les conséquences juridiques, ni les responsabilités politiques qui...