Chad, Septembre 9 -- En marge du deuxième Sommet africain sur le climat, une voix forte s’est élevée contre l’injustice du système financier international lors d’une session extraordinaire intitulée « Briser le cycle vicieux : dette, nature et climat ». Le président kényan, William Samoei Ruto, a dénoncé une architecture financière mondiale perçue comme un nouvel instrument de colonialisme, qui continue de fragiliser les économies des pays pauvres. Selon lui, ce système impose des taux d’intérêt prohibitifs aux nations en développement, tout en favorisant les pays riches avec des conditions de financement beaucoup plus avantageuses. « Cette injustice enferme nos pays dans des cycles de dette et de dépendance », a-t-il affirmé, soulignant ...