Seif Magango, Avril 2 --   Seif Magango, porte-parole du Haut-commissariat aux droits de l’homme, a déclaré ce mardi 1er avril que cette mesure soulève de ‘’graves préoccupations quant au respect, par les autorités de la transition, du droit à un procès équitable et de l’État de droit’’.   Selon les Nations Unies, la grâce accordée à Dadis Camara méconnaît le droit des victimes à un recours effectif, ajoutant que ‘’cette décision devrait être annulée’’. Le porte-parole du Haut-commissariat aux droits de l’homme ajoute que ‘’cette grâce sape les procédures judiciaires nationales et contrevient aux principes internationaux des droits de l'homme, qui insistent sur le droit des victimes à un recours effectif ainsi que sur l'obligation des É...