Chad, Février 18 -- Avec plus de 1,2 million de kilomètres carrés de territoire, le Tchad dispose d’un réseau routier encore largement insuffisant. Si des axes stratégiques relient les principales villes, de nombreuses routes secondaires restent difficilement praticables, notamment en saison des pluies. Cette situation ralentit les échanges commerciaux et entrave la mobilité des populations, rendant le coût du transport prohibitif. Le Programme National de Développement prévoit la construction de corridors routiers pour désenclaver le pays, notamment vers le Cameroun et le Soudan, mais la mise en œuvre de ces infrastructures se heurte à des défis persistants. Le transport terrestre représente aujourd’hui plus de 80 % des flux commerciaux ...